Vous envisagez un bilan de compétences ? L'année 2025 pourrait être votre dernière opportunité de le financer facilement via votre Compte Personnel de Formation (CPF). Le projet de loi de finances 2026 prévoit en effet de retirer ce dispositif des formations finançables par le CPF, au profit exclusif des formations certifiantes.
Pourquoi cette réforme change tout pour votre projet professionnel
Cette évolution n'est pas qu'une simple modification administrative. Elle risque de rendre l'accès au bilan de compétences plus complexe et potentiellement plus coûteux. Actuellement, avec le CPF et une participation de 102,23 €, vous pouvez bénéficier d'un accompagnement complet de 18 à 24 heures. Ce n'est pas une simple formalité : c'est un véritable espace de réflexion personnalisé comprenant des entretiens, des tests, et une analyse approfondie de votre parcours et de vos aspirations.
Comme le souligne Jamila Harizi, experte RH à La Rochelle, un bilan de compétences représente bien plus qu'un investissement financier. C'est un investissement en temps, en écoute et en expertise qui vous apporte clarté, confiance et mise en mouvement vers votre nouvelle étape professionnelle.
Les solutions de financement alternatives à connaître dès maintenant
Si la réforme se confirme, d'autres options existeront toujours. France Travail, les OPCO (opérateurs de compétences), certaines régions ou votre employeur peuvent participer au financement selon votre situation. Mais ces dispositifs nécessitent souvent plus de démarches et de justifications qu'un simple accès via le CPF.
Votre plan d'action pour 2025
N'attendez pas que les nouvelles règles s'imposent à vous. En agissant maintenant, vous gardez la main sur votre projet professionnel et bénéficiez du cadre actuel, plus accessible. Le premier rendez-vous avec un organisme certifié Qualiopi est généralement gratuit et sans engagement : c'est l'occasion d'explorer vos options et d'identifier la solution de financement la plus adaptée à votre profil.
Vous vous interrogez sur votre avenir professionnel ? 2025 est le moment idéal pour transformer cette réflexion en action concrète, avant que le contexte réglementaire ne se complexifie.